VF des Demoiselles de Castagnet

Localisation

Département des Alpes-Maritimes (06) . Située à  Puget-Théniers .

Se rendre dans un premier temps à la Maison de Pays  (Située sur l' avenue principale, proche de la gare)  pour s' acquitter de la redevance obligatoire .

Puis, prendre la N 202 (sur 500 m) en direction d' Entrevaux, tourner à droite juste avant le passage à niveau . Cette étroite route conduit sur un parking à gauche, en bordure immédiate du Var .  Il est correctement renseigné .

 

Effectuée le 28 Octobre 2009 . Participants : Barbara  et Jean- Fi .





Informations pratiques



- Hauteur : 250 m ; Longueur : 750 m .

- Approche : 20 min depuis le parking ; Parcours : 1h40 (malgré léger bouchon) ; Retour : 35 min .

- Altitude maxi : 777 m ; Exposition au soleil : Sud .

- 1 pont népalais , 1 pont de singe, 1 tyrolienne, 2 échappatoires . 

- Niveau évalué : Difficile  

- Renseignements  à la Maison de Pays, tél : 04.93.05.05.05 . (Possibilité de location de matériel sur place ) . Droit d' accès :  4€/p .

- Bivouac : oui , ce parking constitue un lieu de bivouac vraiment sympa . (Figure sur la carte "Les nuits de nos récits") .



Approche

Face au parking, de l' autre côté de la route que l' on remonte très légèrement en direction de Puget-Théniers, on emprunte un sentier partant

au niveau d' une barrière ... c' est très correctement indiqué ! Rapidement, on entrevoit les Demoiselles du Castagnet, elles sont au nombre de trois . L' itinéraire passe de l' une à l' autre grâce à un premier pont népalais, suivi d' un pont de singe et se termine par une impressionnante tyrolienne ! Le sentier contourne ensuite une étonnante propriété, sa maison toute en hauteur semble vouloir rattraper son voisin : le cyprès !

 


Départ et première Aiguille

Pour débuter cet itinéraire, on remonte une grande lame de calcaire constituée par une dalle de 80 m, particulièrement lisse qui ne présente

que peu de difficulté car légèrement inclinée . On débouche ensuite sur une zone de vires arborées suivie de plusieurs ressauts plus ou moins athlétiques menant au pont népalais .

Sous les flèches rouges, un père et son fils l' ont déjà franchi et s' attaquent à l' ascension de la première aiguille .

 

 

Ce pont népalais long de 30 mètres, permet de franchir le vallon de Castagnet ; il est particulièrement impressionnant et vertigineux .

Pour atteindre les câbles supérieurs, il faut tendre les bras au maximum (il est d' ailleurs conseillé aux enfants et personnes de petite taille,

de le franchir "façon tyrolienne", en fixant sa poulie sur un des câbles porteur du pont, en se longeant sur l' autre, puis en se tractant avec

les bras ou en se faisant assister . Avec mon mètre soixante-dix c' était déjà limite !

 

 

On débute l' ascension par le franchissement d' un long pilier assez raide d' une centaine de mètres (nécessite un effort assez soutenu),

équipé de nombreux barreaux . Il est prolongé par une goulotte de calcaire ombragée (car en versant Nord) menant au sommet de la

première demoiselle .

 


Deuxième et troisième Aiguilles

Par une descente déversante d' une dizaine de mètres, on rejoint alors le pont de singe rejoignant la deuxième demoiselle .

Ce pont de singe, long de 35 m est lui aussi, très impressionnant ! Son franchissement très aérien demande également d' y déployer

les bras (échappatoire envisageable en vue d' éviter cette difficulté) . Trente-cinq mètres c' est long, le câble vibre pas mal sous nos jambes chancelantes et mieux vaut ne pas regarder en bas !

 

 

A la sortie du pont (Ouf !) on s' élève directement pour atteindre le sommet de l' aiguille centrale (776 m) . Mais il est également possible

de le contourner, versant Nord, par une traversée plus athlétique, mais pas vraiment trop difficile non plus .

On parvient ensuite au départ de la grande tyrolienne ...

 

 

Pour une fois, nous étions équipés d' une poulie que nous avions louée à la Maison de Pays de Puget (coût : 4 €) .

Mais devant l' obstacle, nous éprouvions un doute ?! Surtout Barbara, convaincue à cet instant, qu' elle n' allait pas tenter l' expérience .

C' est vrai que cela avait de quoi impressionner ! La tyrolienne mesure 85 m et domine un impressionnant vide .

Je m' élançais le premier et la convainquais finalement de m' imiter . Waouh ! Nous étions heureux d' avoir surmonté nos appréhensions

et de s' être élancés au dessus du vide ! Un échappatoire permet de contourner cette dernière difficulté, tirant vers le bas et rejoignant la

clairière d' arrivée .

 

 

 


La tyrolienne dépose au sommet de la troisième Demoiselle .

De là, une brève  descente assez athlètique (court dévers) achève l' itinéraire 

et ramène vers le sentier de retour .

Cette belle Via Ferrata ne présente pas de réelles grosses difficultés ; elle est en revanche,

très aérienne ; le franchissement de ces ponts et de sa tyrolienne sont aussi délicats

qu' impressionnants .







Retour

 

 

Le retour est évident : on emprunte un chemin forestier bien dessiné,

rejoignant ensuite le GR 510 .

 

Dans un bois de châtaigniers, on descend face aux aiguilles d' où on parvient

tout à fait bien, à visualiser l' itinéraire précédemment effectué . 

Vus d' en bas, le pont de singe (en vert) et la tyrolienne (en rouge) sont tout

aussi impressionnants .

 

On poursuit le sentier jusqu' à regagner le parking que nous avions quitté

au départ .

 

 

 

 

 

 

 

 


Sommaire des récits des Via Ferrata parcourues :

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