Puis nous rejoignions le département de l' Aude, nous accordant un premier arrêt à Narbonne, visitée il y a longtemps et dont nous n' avions
pas gardé beaucoup de souvenirs . Globalement, nous avons pris beaucoup de plaisir à la redécouvrir ...
Nous débutions la balade de part et d' autre de l' élégant et romantique canal de la Robine ; nous la poursuivions vers le palais
des Archevêques, nous poussions les portes de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur, en découvrions son cloître, nous traversions
la commerçante place de l' Hôtel de ville avant de pénétrer dans les vieux quartiers où nous errions encore ...
Nous rejoignions les bords de la Méditerranée à Gruissan, où nous étions accueillis par des trombes d' eau . Nous trouvions refuge sur
l' aire des Chalets réservée au stationnement des camping-cars et située à Gruissan-Plage . Nous y passions la nuit .
L' aire borde de typiques chalets en bois, implantés sur des pilotis . Ils font la renommée des lieux et ont servis de décor
au film de J.J. Beinex : 37°2 le matin .
Il s' agit principalement d' habitations de vacances dont seules quelques-unes semblaient occupées à cette période de l' année ...
La balade que nous entreprenions au milieu d' environ 1 300 chalets répartis de manière ordonnée sur une dizaine de lignes,
revêtait alors une atmosphère singulière, semblable nous l' imaginions, à la visite d' un atypique village fantôme ... Étrange !
Alors que le soleil semblait désormais vouloir illuminer cette nouvelle journée, nous nous rendions sur un autre spot qui borde l' étang
de Sigean : Bages . Proche de son petit port de pêche, nous empruntions un ponton nous autorisant une balade au dessus des eaux
de l' étang .
A flanc de coteau, les habitations du village de Bages dominent l' étang . La petite cité nous a paru relativement épargnée par
de grands flux touristiques ... Et ce n' était pas pour nous déplaire ! Elle semble ainsi préservée et cela lui conférait une certaine
forme d' authenticité ...
Puis nous longions une étroite bande de terre bordée par les marais salants et les étendues d' eau de Sigean et de Bages .
Parvenus à Peyriac-de-Mer, nous entreprenions une nouvelle balade sur des pontons s' enfonçant dans les étangs .
Longeant la mer au plus près que nous le pouvions, nous parvenions à La Franqui, la destination que nous avions déterminée quelques jours auparavant ... C' est que nous en avions mis du temps pour y parvenir, flânant en route, au hasard de nouvelles découvertes .
La Franqui est un hameau appartenant à la commune de Leucate ... Nous connaissons particulièrement bien les lieux pour nous
y être déjà rendus à de multiples occasions ; dont celle qui s' y tenait alors : "Le Mondial du Vent" (il s' agissait là, de la 16emme édition) .
Nichée dans une pinède, La Franqui abrite la fabuleuse plage des Coussoules : 8 km de sable fin et doré, spot privilégié pour tout ce
qui semblait pouvoir se déplacer sur terre et sur mer grâce à la force du vent : winsurf, kitesurf, char à voile, buggy kite ...
Nous assistions avec plaisir à plusieurs manches de la longue distance pro-am de l’Orange Speed Crossing ; nous nous régalions du ballets
des ailes évoluant dans un ciel désormais sans nuages et totalement bleu ...
Tiens, le parrain de cette édition ... Il se débrouillait plutôt pas mal sur sa planche ; c' est lui que l' hélicoptère filmait ci-dessous pour les besoins
d' un magazine TV !
A Leucate, nous étions nichés entre terre et mer au pied du Canigou ...
Maintenant que le beau temps était revenu, il était tentant de s' aventurer un peu dans les Pyrénées si proche ... Effectivement, seule
une soixantaine de kilomètres nous séparait des Via Ferrata de Saint Paul de Fenouillet que nous n' avions pas encore faites ... Zou !
Nous allions effectuer les deux circuits qui étaient ici proposés .
Nous débutions par le plus difficile et avons mis beaucoup moins de temps qu' on ne le prévoyait, aussi
l' enchaînions nous par le parcours le plus facile mais aussi le plus court . L' absence de batterie dans notre APN a fait qu' il n' existe pas d' image de ces ascensions ; cependant, un descriptif un peu plus complet de ces tracés figurent sous ce lien .
Nous allions bivouaquer quelques kilomètres plus loin, sur les bords du lac de Caramany, en se promettant revenir demain faire le parcours difficile qui nous avait bien plu et allait nous permettre
d' en rapporter des images .
Il avait plu cette nuit ... il pleuvait encore ce matin là : nous n' allions pas retourner faire la Via Ferrata envisagée la veille .
Décidément, la pluie n' avait pas cessé de contrarier le déroulement de ces vacances ! Nous décidions de rejoindre à nouveau
les bords de la Méditerranée, en musardant un peu au gré de nos humeurs, au cœur des paysages insensés des Corbières .
Dans un premier temps, nous nous rendions entre Pyrénées Orientales et Aude, dans les belles et vertigineuses gorges de Galamus .
Nous allions stationner sur le parking permettant la visite de l' ermitage Saint-Antoine accroché aux falaises abruptes des gorges ;
il abrite une chapelle aménagée dans le renfoncement d'une grotte naturelle .
Au delà, dans la partie la plus étroite de la route, les conditions de circulation étaient strictement réglementées : interdite aux camping-cars . Nous la parcourions un peu à pieds, mais le vent s' engouffrant dans les gorges provoquait alors un courant d' air
glacial qui ne nous incitait pas à la poursuivre, d' autant que la pluie qui recommençait désormais à tomber nous cinglait le visage .
Le temps d' un instant, nous étions retournés dans le département de l' Aude .
Le village de Cucugnan s' est dévoilé, posé au sommet d' une colline au pied de laquelle s' étalaient à perte de vue, des vignes .
En toile de fond, le château de Quéribus dominait cette plaine du Rousillon ; elle est l' une des célèbres citadelles de pierre qui font
aussi la renommée des Corbières (déjà visitées pour la plupart, quelques années auparavant) .
Nous évoluions dans les paysages grandioses des Corbières, rouges et arides, plantées de vignes qui à la faveur des premiers jours de printemps se couvraient de leurs premières feuilles couleur vert tendre .
Un peu par hasard, nous découvrions le site des gorges du Verdouble, où une eau translucide s' écoulait dans une succession de petites cascades, de marmites et de petits lacs naturels creusés dans la roche . Ses hautes falaises calcaires constituent par ailleurs, un site
d' escalade assez réputé .
Peu avant de rejoindre la mer, nous parvenions à la forteresse de Salses .
Souvent, étions nous passés devant l' imposant édifice, sans jamais nous y arrêter (souvent depuis l' autoroute d' ailleurs!) ...
Nous en avions aujourd' hui l' occasion, et l' avions enfin visité .
Cette forteresse constitue un chef d' œuvre de l' architecture militaire . Sa visite comportait une partie libre, puis guidée ;
elle s' était révélée très instructive !
Nous retournions dormir à La Franqui . Nous trouvions le stationnement nocturne proposé proche de la plage
des Coussoules plutôt très agréable .
Il avait plu toute la soirée, çà s' était prolongé durant toute la nuit, à grosses gouttes, et sans réelle interruption .
Ce matin, tout semblait inondé ... il pleuvait toujours et aucune éclaircie ne semblait annoncer une hypothétique amélioration des conditions météorologiques . Nous ambitionnions profiter un peu plus de la mer ... Une fois encore nos plans avaient été contrariés .
Nous décidions une nouvelle fois de reprendre la route ... celle du retour cette fois !
Nous nous attardions un peu du côté des berges qui bordent le Canal du Midi .
Nous voulions y visiter l' opidum d' Ensérune, vestige d' une importante agglomération antique perchée sur une colline ... mais le site était
fermé le lundi ; c' était désormais le calendrier qui s' amusait à nous contrarier !
Le site domine toute la région, il offre une vue privilégiée sur l' étang de Montady, aujourd' hui asséché . Celui-ci se caractérise par un paysage
en forme de soleil, formé par des immenses parcelles triangulaires drainées depuis le point central .
Nous remontions désormais au plus près les rives du Canal jusqu' à atteindre Béziers . Nous nous accordions alors une pause aux
Écluses de Fonsérannes : neuf écluses y constituent un véritable escalier d' eau d' une longueur de 312 m permettant ainsi de faire
franchir aux bateaux, un dénivelé de 25 mètres !
Nous connaissions particulièrement bien cette région ... du moins le pensions-nous !
Jamais effectivement, n' étions nous venus jusqu' à Uzès, premier duché de France .
Indéniablement, Uzès est bien l' une des plus belles villes de France .
Ainsi nous suffisait-il d' en arpenter le nez en l' air, ses belles ruelles pavées pour en être convaincu .
Nous avons véritablement succombé au charme et l' authenticité de ce véritable petit joyau architectural .
La découverte de cette jolie cité nous avait incités à en prolonger un peu la visite .
Aussi, malgré son prix élevé (17 €/personne), nous sommes nous accordés celle de son château ducal . Il s' agit aujourd' hui encore
d' une propriété privée comprenant outre le château, une chapelle, le vieux logis et la majestueuse tour Bermonde dont on atteint le sommet
(135 marches d' un escalier très étroit) pour en admirer Uzès et la jolie région de l' Uzège toute entière . Bien qu' intéressante, nous avons tout
de même trouvé un peu élevé, le prix de cette visite ne menant seulement que dans quelques uniques pièces et salons en enfilade !
Il règne à Uzès, une ambiance tout de même très touristique (elle semble bien légitime !) . Autour de ruelles médiévales, de jolies places
à arcades ombragées, de fontaines séculaires ... s' alignent de nombreuses boutiques que nous classerions volontiers dans une catégorie
plutôt "haut de gamme" .
La Place aux Herbes constitue l' épicentre de la ville, elle a servi de toile de fond à des dizaines de films ... Il est vrai que l' endroit est superbe, bordé de ses magnifiques arcades !
Et puis Uzès, se distingue également par la présence d' une célébrissime usine : celle des bonbons Haribo !
En tant qu' incorrigibles gourmands, nous ne pouvions, ne pas la visiter !
Il était désormais temps de reprendre la route jusque chez nous ...
Voilà qui concluait un épisode printanier que les conditions météorologiques avaient bien contrarié ...
Ce récit vous a plu ?! Merci à vous de l' avoir lu ...
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